Cinq questions à Mélissa Gentile

Pourquoi a-t-on besoin aujourd’hui de ce Labo Tiers-Lieux ?

Le Labo Tiers-Lieux participe de la valorisation de la dynamique des tiers-lieux, de leurs expérimentations et des ressources associées pour s’acculturer, s’inspirer, partager et se rencontrer.

Quel est selon vous le rôle à jouer de ce “labo tiers-lieux” dans le mouvement tiers-lieux ?

Au travers d’une pluralité d’expertises, ce Labo Tiers-Lieux doit permettre d’informer et d’outiller le plus grand nombre selon sa curiosité et son besoin. Il doit être le reflet de la diversité et de l’hybridité des tiers-lieux, y compris des paradoxes.

Comment rendre compte, dans la création de contenus, de la diversité de ses représentants et territoires ?

Donner la parole à celles et ceux qui font, à tous ces concierges, ces facilitateurs et facilitatrices, ces visionnaires qui ont bel et bien les mains dans le cambouis et pas les deux pieds dans le même sabot ! Favoriser des écrits croisant les regards d’éditorialistes, d’acteurs de terrain et de chercheurs. Veiller à ce que les pionniers qui rayonnent forts, et à juste titre, n’éclipsent pas les tiers-lieux plus jeunes qui auront bien des choses à raconter sans nul doute. Outre l’attention portée à l’équilibre entre régions, y compris hors métropole, veiller à la typologie des territoires (rural, ville moyenne, agglomération, métropole).

Pourquoi avoir fait le choix d’un consortium élargi pour faire vivre le Labo Tiers-Lieux ?

On ne sait pas travailler autrement !

Selon vous, le Labo aura rempli sa mission si…

Le Labo aura rempli sa mission s’ il permet le pas de côté, la prise de hauteur pour les faiseurs et faiseuses et l’ouverture des possibles, l’adhésion de nouveaux complices et futurs soutiens à la dynamique tiers-lieux.

Mélissa Gentile

Chargée de mission R&D à la Coopérative Tiers-Lieux

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