Pourquoi a-t-on besoin aujourd’hui de ce Labo Tiers-Lieux ?
Pour mettre en visibilité la diversité mais aussi l’utilité sociale des tiers-lieux et suivre l’évolution du mouvement au travers de celles et ceux qui le font.
Quel est selon vous le rôle à jouer de ce “labo tiers-lieux” dans le mouvement tiers-lieux ?
La visée première serait pour moi l’entretien de la communauté : pour les pairs dans une visée de visibilisation et d’acculturation mutuelle. La visée seconde serait d’acculturer de potentiels alliés qu’ils soient dans la fonction publique ou d’en d’autres champs, au contact de ces lieux.
Comment rendre compte, dans la création de contenus, de la diversité de ses représentants et territoires ?
Il importera de ne pas se limiter au pool des rédacteurs potentiels existants et ne pas définir les thèmes à traiter à partir de la capacité de rédaction disponible à un temps t.
Proposer à l’ensemble du mouvement de proposer des thèmes et des rédacteurs : rester une communauté ouverte.
Pourquoi avoir fait le choix d’un consortium élargi pour faire vivre le Labo Tiers-Lieux ?
Ce choix d’un consortium élargi est une condition nécessaire à un débat public à minima ouvert en cohérence avec ce qu’est pour moi l’esprit des tiers-lieux, ce qui supposera un important travail de coordination en revanche, surtout pour un programme d’un an.
Selon vous, le Labo aura rempli sa mission si…
En plus de mettre en visibilité le mouvement des tiers-lieux, il aborde des sujets non consensuels, qui font débat au sein de ce mouvement.